Je m’appelle John. Les problèmes de santé sexuelle et reproductive liés au développement m’intéressent beaucoup. Je travaille à Laikipia au Kenya où j’aide les jeunes à participer aux processus d’élaboration des politiques publiques et d’allocation des budgets.

Je m’appelle Mercy. J’aime beaucoup m’occuper de femmes et d’enfants, et aider les communautés à élaborer et à mettre en œuvre leur propre plan d’action. Je travaille pour une ONG au Ghana. Quand je vois que des gens font face à des problèmes de santé de base, j’essaye de leur venir en aide.

Je suis Zobair. Au départ, je voulais travailler comme volontaire ! Mais j’ai trouvé un emploi dans une OSC au Bangladesh. Je m’occupe des plus marginalisés, des plus pauvres parmi les pauvres. Nous mobilisons les communautés. Ensemble, nous faisons du lobbying et du plaidoyer en faveur du droit à l’eau, à l’assainissement, à la santé et à l’alimentation.

Je viens d’un quartier informel. La plupart des questions que nous traitons concernent les jeunes. Nous devons les soutenir pour résoudre les problèmes liés à l’eau de façon durable. S’ils ont accès à de l’eau propre, ils ont accès à la santé. Nous leur apprenons comment défendre différentes causes et comment se concerter avec les décideurs politiques. Nous leur expliquons que le pouvoir de l’État appartient au peuple et que chaque individu, quel que soit son statut social, aura accès à des services de base.

Quand je vois ce que nous avons accompli depuis le début, je me félicite. Nos démarches pour demander des comptes aux autorités locales ont produit de vrais résultats. Le moment le plus impressionnant était quand les gens se sont rendu compte que l’assemblée était là pour eux. Nous savons comment entrer en contact avec les élus et dialoguer avec eux pour résoudre nos difficultés. Mes souhaits pour le futur ? Que plus de jeunes et de membres de la communauté mettent le problème de l’eau sur la table eux-mêmes. Que l’accès à de l’eau propre et des services d’assainissement ne soit plus une affaire de politique mais de droits humains. Que chacun puisse se lever et dire « Je suis satisfait du service d’eau dans ma communauté ».

Dans de nombreuses régions du Bangladesh, la qualité de l’eau est mauvaise. Ce sont surtout les femmes et les enfants qui en subissent les effets néfastes. Les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher de l’eau. Nous avons informé la communauté sur leurs droits humains et avons aidé les gens à formuler leurs besoins. Maintenant, ils sont capables de demander aux fournisseurs d’eau gouvernementaux de trouver un moyen pour desservir les marginalisées et les plus démunis.